Pendant que Priti Patel, ministre Tory de l’Intérieur, exulte en déclarant sur les réseaux sociaux « After many years of campaigning, I am delighted the Immigration Bill which will end free movement on 31st December has today passed through Parliament. We are delivering on the will of the British people. »
Il convient dire, comme l’a fait récemment l’ancien Premier ministre conservateur John Major dans un article à la BBC : « Brexit may be « even more brutal than expected »
Une lente descente aux enfers qui devrait s’accélérer encore à présent que la fin de la période de transition se rapproche. Une réalité que les plus concernés des Britanniques, c’est-à-dire les plus pauvres, n’ont pas encore perçu mais qui va les percuter avec une terrifiante brutalité dans la nuit de la St-Sylvestre.
« Project FEAR » n’en était pas un. Mais, pour nombre de citoyens britanniques, il semble qu’il leur faille passer par la case « Mis en œuvre » pour prendre conscience de ce que cela va recouvrir. Une situation pour le moins mauvaise pour le Royaume-Uni tant la conjonction internationale, a fortiori avec l’élection présidentielle aux USA qui a vu Joe Biden l’emporter, joue à plein à rebours de sa propre politique.
L’intégrité du territoire est, et sera dans un avenir proche, de plus en plus questionné. Les Ecossais n’ayant aucune raison de lier plus avant leur destin à celui des Anglais sur leur chemin suicidaire.