Les missions d’observation électorale de l’OSCE-BIDDH ont qualifié les élections hongroises de 2014 de « libres mais pas équitables » et se sont plaintes en 2018 du « chevauchement omniprésent entre les ressources du parti [Fidesz] et de l’État ».
Dans ce contexte, l’OSCE-BIDDH, sans surprise, a recommandé le déploiement d’une mission d’observation électorale (MOE) à grande échelle en Hongrie, demandant aux États membres de l’OSCE de détacher 200 observateurs à court terme et 18 observateurs à long terme pour assurer un suivi complet de la période de campagne et les procédures le jour du scrutin, le 3 avril 2022.
La tentation d’utiliser à nouveau toute la panoplie à sa disposition pour Orban et ses troupes réactionnaires et populistes sera d’autant plus grande que la possibilité qu’il soit enfin renversé s’est considérablement renforcée depuis que toutes les forces politiques se sont réunies autour d’une plateforme électorale commune.
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Aleksander Glogowski 