Le porte-parole de l’occupant du Kremlin, D. Peskov, a enfin reconnu que la Russie est en guerre. La fiction d’une « SVO » ne tient plus.
On espérera que les milliers de personnes que les autorités judiciaires de la Fédération de Russie a embastillés ou frappés d’amende pour « discrédit de l’armée » au prétexte qu’ils avaient utiliser justement le mot de guerre pour caractériser ce que le Kremlin s’est obstiné jusqu’à présent de qualifier d’‘opération militaire spéciale » seront immédiatement libérées et/ou indemnisées.
On pense notamment au co-président du Centre Memorial, Oleg Orlov, aux leaders politiques Vladimir Kara-Murza et Alexeï Gorinov, à l’artiste Alexandra Skotchilenko. Mais, la liste est trop longue pour être exhaustive ici.
Personne n’est dupe du fait que cette déclaration publique n’est autre chose qu’une préparation des esprits à une très probable seconde vague de mobilisation. La première ayant été totalement consommée dans la prise de Bakhmut et d’Adviivka.
Clairement, les jeunes Russes de 18 à 25 ans ont du souci à se faire et on espère qu’ils sont nombreux à prendre d’ores-et-déjà leurs dispositions pour se mettre à l’abri des agents-recruteurs, ces людоеды (ogres) qui prennent les enfants pour en faire de l’engrais quelque part dans les forêts et les champs en Ukraine. Des organisations existent qui aident les personnes visées à quitter le pays ou à « aller en forêt ».
Car est-ce le sort de la jeunesse russe que d’être endoctrinée dès le plus jeune âge de l’enfance pour servir de chair-à-canon aux lubies génocidaires de nationalistes fanatiques ?
#Могилизация 🟫🇷🇺💀 #Путинщина #Россия
Après, a-t-on bien compris, en Occident, ce que l’occupant du Kremlin a mis en œuvre depuis une douzaine d’année à présent en Russie ?
Nos concitoyens européens —de Porto à Rovaniemi et de Cork à Nicosie en passant par Paris, Berlin et Prague— ont-ils pris la mesure de la dérive folle de l’oligarchie mafieuse poutinienne ?
Des artistes russes, pourtant, tel #NoguSvelo sonnaient déjà l’alarme il y a plusieurs années sur l’endoctrinement :
Aleksander Glogowski 